La musique répétitive, appelé aussi minimaliste, est un courant de musique contemporaine débutant dans les années 1960 aux États-Unis. Les principaux représentants en sont Steve Reich, Philip Glass, John Adams et Terry Riley.

Il s'agissait alors de faire une rupture avec les abus du post-sérialisme, qui devenait une musique dont la structure était de plus en plus rigide. Le courant de la musique répétitive est aussi un retour à la musique tonale. La répétition des cellules mélodiques crée un état d'envoûtement chez l'auditeur, bien que cette répétition ne soit qu'apparente.

Son esthétique est en effet caractérisée par l'enchevêtrement de voix ou de rythmes qui ne sont pas métriquement rationnels, comme les canons des musiques préclassiques, mais irrationnels. Souvent, le glissement, les décalages progressifs, les déphasages successifs produisent par leur empilage une prolifération complexe dans laquelle l'audibilité du processus musical est contrôlée, pouvant aller de la clarté parfaite à l'opacité totale.

Cependant, certaines œuvre comme les "Quatuors à cordes" de Philip Glass, sont à mettre à part. Dans ces œuvres, le procédé répétitif est à peine perceptible et on y rejoint le romantisme de Beethoven ou de Schubert...

La musique minimaliste est aussi un courant de musique electronique,proche du Click'n'cut,elle est representée par plusieurs labels dont le célèbre Mille Plateaux.

(source wikipedia)