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Un petit bout d'histoire:

Voici quelques dates " repères " de l'histoire du skate, un sport individuel par excellence se pratiquant néanmoins en groupe…. Pleins de paradoxe, son histoire est liée aux phénomènes de mode et à la motivation de nombreuses personnes qui depuis le début croient en ce petit objet.
Sans entrer dans les clichés, on peut dire qu'il s'agit bien plus que d'un sport , c'est une passion et un style de vie, une façon de voir et vivre son environnement, d'appréhender la pratique physique et sportive, et pourquoi pas de voir le monde.
Vers la fin des années 50, le roll-surf apparaît en californie. Ce sont les amateurs de surf de Californie qui, les premiers, eurent l'idée de retrouver sur la terre ferme une partie des plaisirs du surf, en attachant des patins à roulettes à de petites planches de surf.

C'est finalement vers 1962 que les premières planches furent fabriqués. "
( ARNOLD, P. (1978). Le livre du skateboard, Technique du " du skate ". Pully : Nathan. ).

1963 : Le roll-surf arrive en France.
1965 : Arnaud et Joël De Rosnay organisent avec une centaine de surfers du Sud-Ouest les premiers championnats de France à Hossegor.
1966 : L'engouement gagne la capitale et les seconds championnats de France sont organisés au Trocadéro. Ensuite, la planche tombe dans l'oubli.
1973 : Deux californiens, Franck Nashaworthy et Bob Bahn créaient la roue en "uréthane". Apportant silence et sécurité, elle métamorphose le roll-surf en véritable skateboard et révolutionne le roller.
1974 : Ce nouveau sport est reconnu par le ministère des sports et rejoint la Fédération Française de Surf.
1978 : La fédération compte plus de 6500 licenciés. Les médias, le show business et différents marchés profitent du phénomène Skate. Les disciplines prépondérantes sont à cette époque le saut en hauteur, le free style et le slalom.
1980 : Le skateboard connaît à nouveau des années noires : la pratique disparaît presque totalement par défaut de lieux de pratique spécialisée.
1987 : La pratique évolue, ainsi que le matériel, la sécurité et les structures. Le skate s'organise et forme une association parallèle.
1989 : Sous l'impulsion du phénomène street, le skate connaît une renaissance extraordinaire en France ( 550 000 planches vendues ). Une équipe de passionnés crée le Comité National Skateboard au sein de la Fédération Française de Surf. Dès lors, le skate se pratique dans la rue autant que dans les espaces réservés.
1996 : Le Comité National Skateboard se détache de la Fédération Française de Surf par obligation ministériel, pour intégrer la Fédération Française de RollerSkating. Il s'en suivra une perte de l'appellation "Comité", devenant "Commission Nationale Skateboard" au sein du Comité National Course de la FFRS.
Et depuis jusqu'en 2004 : Enormément de choses ! Eric Koston signe un contrat de plus d'un millions de dollars avec une marque de chaussures de skate, les français Jean Postec et Bastien Salabanzi remportent des compétitions internationales. Le skateboard professionnel se développe en dehors du système fédéral. En France ce sont pas moins de cinq magazines spécialisées qui sont disponibles chez les libraires, le skate est plus qu'une mode, même si de nombreuses marques se servent de cette "vague urbaine" pour ce donner un style. Le club rollerbug crée sa section skate en 2003. Et la suite, c'est à nous de l'écrire….
Comment va évoluer le skate ???
Bonne question ! D'après le magazine " l'équipe ", le skate est le troisième sport le plus pratiqué par les jeunes aux Etats-Unis. Là-bas, il existe une réelle culture skate. Il n'est ni rare ni étrange de voir des skaters de trente ou quarante ans rouler aux cotés des plus jeunes… cela arrivera peut être un jour en France, une fois que les infrastructures seront là, ce qui implique beaucoup de choses…
Petit historique réalisée avec l'aide de la CNS, d' Amandine Migeon, étudiante en sociologie du sport et de la mémoire vive des skaters ( Jim, Stephane…).

Source Blog Ludo
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Le skateur dans l'espace:
 

Le skateur utilise l'architecture et ses particularités spécifiques comme une réelle plateforme d’expression et d’expérimentation. Parfois même en contrant les lois de la pesanteur. Les limites sont souvent celles que le skateur se pose soi-même et il y a toujours une personne qui arrivera à réaliser une figure inimaginable en réinterprétant l’architecture à sa manière. Ici le mur très légèrement incliné prend un réel sens. Il obtient un statut, il devient un module pour réaliser une figure, il devient élément urbain utilisable. Le skateur est quelqu’un qui utilise son environnement urbain de façon inégalée. Utilisation et surtout usure des éléments urbains sont les facteurs que l’on reproche aussi aux skateurs

Le dome interdit ici

Le skateur devient presque un tout avec son environnement. Il devient sculpture mobile en réalisant ses figures bizarres aux mouvements particuliers.

Après s’être exercé, il prend lors de ses pauses un moment  de recul, comme une objectivisation de son statut de skateur. Il observe ce qui l’entour, le passant qui marche, la voiture qui circule, les oiseaux qui volent. On se sent parfois comme dans un monde parallèle ou temps s'écoule de façon légèrement décalée. Cela a probablement à voir avec la focalisation de son intérêt pour les figures réalisées. Cette activité demande beaucoup de concentration et de contrôle de soi.

 

Exemple de discussion avec les forces de l'ordre anglaise sur l'interdiction formelle de pratiquer le skateboard dans les lieu publics.

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L'évolution dans l'espace:

Ici le film Passenger qui représente un skateur qui ride dans les rues de Londres. Le mouvement de la planche lors d'une figure est ici traduit par un effet spécial particulier.

Site du film Passenger

 
Mon expérience personnelle:
J'ai pratiqué le skateboard pendant plus de 7 ans. Ce sport m'a permis de voyager et de découvrir des lieux  publics, des Spots. J’ai découvert l’espace urbain toujours de manière rayonnante, plein d’enthousiasme à l’idée de pouvoir réaliser une nouvelle figure et éventuellement  la filmer.
Il y a une progression au fil des années au niveau de l’investigation de l’espace.
 
Espace de cloisonnement, espace de sécurité :
J’ai débuté à faire du skateboard avec un ami. On en faisait  sur 10 mètres carré derrière chez moi sous un hangar et dans un garage en hiver, cela parce qu’il n’y avait pas d’endroit tout près pour en faire et puis parce qu’en débutant on ne se sent pas encore très à l’aise. On souhaite déjà acquérir de l’équilibre, ce qui n’est pas facile. Cela parait totalement paradoxale car le skate est sensé représenter une certaine liberté.
garage en hivers 10M carré
 
Puis première ouverture au monde :
Puis on s’est déplacé vers un parking près d’un centre médical du village. Il n’y avait toujours pas vraiment de spot ni d’obstacle.
Nous avons créé des premiers modules en trouvant une barre de fer ronde de longe dimension. Elle a permis de réaliser les premiers grinds.
 
Période nomade :
Ensuite nous avons débuter à nous déplacer vers plusieurs endroits dans la même journée.
Le centre médical pour nous échauffer, puis derrière le centre commercial Cactus et finalement à l’église de Rédange ou se trouvaient les premières marches et donc premiers obstacles.
dérière centre commercial Cactus
 
Découverte de nouveaux Spots :

A travers un réseau de skateur on découvre de nouveaux lieux publics ainsi que des skatepark dédier à l’activité  Skateboard/Rolleurs.
J’ai commençais à prendre le bus pour aller aux skatepark non couvert de Beckerich.


Puis Luxembourg ville; dans les grandes villes les possibilitées sont immenses et on à la possibilité de faire du vrai street-riding (de déplacer dans les rues, monter les trottoirs sans s’arrêter tous en évitant les passants et les voitures). C’est une nouvelle étape très stimulante car elle implique une grande concentration et  une prise de risque permanente. Il existe dans chaque ville un cœur ou les skateurs se réunissent  le plus, ou l’activité est très active et souvent illégale. J’ai beaucoup skater à la cathédrale du Luxembourg .

 
La pratique à l’international :
Puis viennent les premiers voyages. Hors, le tourisme traditionnel, il existe un réel tourisme du skate. Les endroits les plus populaires sont souvent représentés dans des vidéos de skateboard et sont donc soumis à une exposition médiatique. J’ai fais du tourisme du skate et je suis aller à Berlin, en Hollande, à Bruxelles que pour faire du skateboard et pour visiter les boutiques (skateshops) du coin. Le skateboard n’a pas de frontière, la langue n’est pas un obstacle ni un complexe. Ce qui comte c’est la passion que l’on partage.
 
 
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